1888. Le véritable Jack l'Eventreur.

Dessinateur/Coloriste : 

Benjamin Blasco-Martinez

Editeur :

Delcourt Série B

 

 

Londres, 1888. Un mystérieux assassin s'attaque aux prostituées de Whitechapel. Les corps sont atrocement mutilés. Qui est capable de telles horreurs ? Scotland Yard échoue à le découvrir...

 

C’est en lisant un article sur un châle ayant appartenu à une des victimes de Jack l’Éventreur que j’ai eu l’envie de me pencher à mon tour sur ce sujet passionnant. Allait-on enfin découvrir la mystérieuse identité du plus célèbre des serial killers au « modus operandi » qui a terrifié l’Angleterre victorienne ?

 

Maculé de traces de sang et de sperme, ce châle a été retrouvé sur les épaules de la pauvre Catherine Eddowes, 4e victime de Jack l’Éventreur. Gardé précieusement par un Bobby, il a été récemment acheté aux enchères et des recherches ADN ont permis de remonter jusqu’à un des principaux suspects de l’époque. 

 

Cette hypothèse du châle est certes démentie par certains, mais il faut savoir que pour deux des trois principaux enquêteurs de l’époque, mon « Jack » était déjà le meurtrier désigné. Meurtrier jamais confondu, faute d’une preuve intangible, le seul témoin direct d’un des crimes s’étant rétracté, étant de la même confession.

 

Mon histoire n’est pas une traque policière, mais une traque psychologique. 

 

Ce qui m’intéressait n’est pas l’enquête en elle-même, de nombreux ouvrages et spécialistes en traitent, mais la personnalité de ce psychopathe : ses motivations profondes, sa perversité sexuelle, la genèse de sa descente aux enfers, de la Pologne à l'Angleterre... Car une autre question me taraudait : pourquoi ce monstre a-t-il arrêté sa funeste série aussi brusquement ? On le sait, un tueur en série ne s’arrête jamais, à moins de mourir ou d’être arrêté. 

 

Mon album y répond, ainsi qu’à bien d’autres questions. C’est en reconstituant sa biographie et en lisant de nombreux documents que j’ai créé cette histoire qui donne, comme le dirait Maupassant, « l’illusion de la réalité ». Car, c’est mon intime conviction, mon Jack l’Eventreur est bien le vrai Jack l’Éventreur. Mais je vous rassure, aujourd’hui, il est bel et bien mort ! Le diable ait son âme...  

Bravo à Benjamin Blasco-Martinez au dessin et à la couleur. Grâce à son travail sur les expressions du visage et ses ambiances colorées, il nous replonge avec beaucoup de talent en 1888 au cœur des ténèbres...  

 

Story-Board, page 41 de l'album
Story-Board, page 41 de l'album
Page couleur, page 18 de l'album
Page couleur, page 18 de l'album
Page couleur, page 21 de l'album
Page couleur, page 21 de l'album
Page couleur, page 29 de l'album
Page couleur, page 29 de l'album